@Cambodge

Siem Reap est la ville à partir de laquelle on visite les temples d’Angkor. Siem Reap signifie littéralement « la défaite des Siamois », du temps où la Thaïlande s’appelait Siam. Il y a eu plusieurs guerres entre les siamois et les khmers, mais la dernière a été remportée par les khmers, d’où le nom de la ville.

Les temples d’Angkor ont été construits aux alentours de l’an 1000, pour glorifier les divinités hindous et bouddhistes, mais aussi le roi et sa famille. Chaque roi faisait donc édifier un temple à sa gloire, plus un temple pour chacun de ses parents, plus un temple pour chacun de ses grands-parents, ça commence à faire beaucoup. Heureusement, la main d’œuvre n’était pas chère à cette époque là :-/

L’ensemble des temples d’Angkor s’étant sur une surface considérable, puisque les temples les plus éloignés se situent à environ 80 km des autres.

La piscine du Golden Banana

Je suis arrivé le dimanche soir à mon hôtel, le Golden Banana (excellent comme nom). La piscine est sympa. Le lendemain matin, je file chercher papa à l’aéroport de Siem Reap (il était dans le coin, alors je lui ai proposé de venir me rejoindre quelques jours). Le lundi après-midi, on a un peu moulé dans la piscine, et on s’est baladé. Il fallait qu’on soit en forme pour le départ à 7h du lendemain, pour la visite des temples.

Après ma virée dans le sud à Sihanoukville et Kampot, je suis retourné à Phnom Penh. Le midi, un restaurant japonais pas encore testé, où j’ai trouvé les nouilles froides délicieuses, mais tout le monde n’a pas partagé mon entrain.

Puis j’avais envie de me faire raser, alors je suis allé au Tokyo Barber Shop pour une coupe et un rasage++, avec massage de la tête, serviettes chaudes agréablement parfumées, le tout pour 13$. Ce serait dommage de s’en priver.

Puis le soir s’est pointé, comme à son habitude, et il a bien fallu aller boire un coup et se restaurer. Parfois, j’ai l’impression en vacances que je passe mes journées à bouffer. Et on a fini au Dirty Old Sailor, un bar dont le nom n’est pas très engageant (mais on n’a pas croisé de vieux marin dégueulasse, juste des gens qui avaient un peu trop fumé huhu).

Ça fait quelques temps que je n’ai rien posté, je vous présente mes confuses, chères lectrices, chers lecteurs. Mais je n’emporte pas mon ordinateur en vadrouille, il faut attendre que je rentre à Phnom Penh pour faire la mise en ligne.

La semaine dernière (ou la précédente, je perds la notion du temps ces jours ci), je me suis rendu à Sihanoukville, dans le sud du pays, au bord de mer. Je devais prendre le train à 7h00, le lendemain de la soirée piscine, au bout de laquelle on a du se coucher vers 4h30 :-/ Eh bien, contre toute attente, je n’ai pas loupé mon train ! Cela dit, le voyage a été un peu fatigant. Le trajet en train dure 8h pour parcourir 250km, j’étais pas mécontent d’arriver.

Je me suis posé dans une chouette auberge (la carte des plats est fabuleuse), au bord de la mer, à Otres beach. C’est à environ 5km du centre-ville. Sur place, il n’y a que des auberges/restaurants, et des agences qui proposent tout un tas de trucs (supérette, réservation de bus ou d’excursion, lessive, etc.). C’est la saison des pluies, alors il pleuvait. Beaucoup. Tous les jours. Et plusieurs fois par jour. La Bretagne fait pâle figure à côté ! Une amie aurait dit qu’il « pleuvait des cornes ».

Au bout de cinq jours, j’en ai eu marre du programme plage-manger-sieste-manger, j’ai pris un bus pour Kampot (là où j’ai rencontré les premiers bretons). Beaucoup de Happy Pizzas à Kampot, et des auberges le long du fleuve qui sont un hâvre de paix. J’y suis resté deux nuits, puis je suis reparti vers Phnom Penh. Je commençais à ne plus trop avoir d’affaires propres.

(L’accès à internet est méga lent ici, ça ne me facilite pas la tâche. Il doit y avoir du boulot dans mon domaine, je suis en train de me demander si je ne ferais pas mieux de rester au Cambodge).

Les expatriés n’ont pas une vie facile (je ne l’ai pas observé moi-même, c’est ce qu’eux m’ont rapporté). Alors parfois, en milieu de semaine, ils ont besoin d’un petit break. Ils pourraient aller dans l’un des quelques hôtels de luxe de Phnom Penh, et profiter de la piscine et du bar, mais il faut avoir les bourses bien remplies.

Alors comment faire ? Eh bien, on trouve ici des immeubles dotés de piscines à leur sommet. J’ai déjà vu ça dans des films bling-bling, mais je n’ai jamais pu tester. C’est désormais chose faite. Et comme j’avais beaucoup de choses à raconter, il y a aussi des vidéos. Mais avant tout ça, quelques photos de la journée.

Les expatriés n’ont pas des vies faciles…

Une présentation du lieu :

Le début des hostilités :

Un petit régime ne me ferait sans doute pas de mal :

Vue du balcon de chez Sébastien.